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Éthique, local, écologique @Madeline Cosmétiques


Photo © Madeline Cosmétiques

C’est au cœur de la maison natale de Jean-Jacques Rousseau que j’ai rencontré l’écrivaine Aude Seigne pour la première fois. Autrement dit – the place to be. Amoureux de la littérature et groupies fringantes avaient poussé, ce soir-là, la porte de la prestigieuse MRL* pour écouter Monsieur Philippe Djian, entre deux flûtes et un verre de vin blanc.

Mon coup de cœur pour l’auteure genevoise fut immédiat. Rien d’étonnant lorsqu’on connaît le CV de cette dame au port de tête altier. Brillante trentenaire férue de voyages et de conception-web, j’ignorais pourtant, qu’en plus d’avoir une belle plume et une peur viscérale de l’avion (solidarité totale avec les phobiques), Aude venait de lancer en 2016 sa propre marque de cosmétiques « homemade ».

Banco ! Il ne m’en fallait pas davantage pour creuser l’affaire … ayant à l’époque, déjà, le pressentiment que l’industrie cosmétique, à l’instar de l’industrie agro-alimentaire, se résumait en un mot à trois petites syllabes : scan-da-le.

« Je crois que 2015 a été l’année-clé. J’avais chaque hiver des rhumes monstrueux qui dégénéraient en sinusite et tout à coup j’en ai eu marre. » raconte Aude Seigne.

Aude Seigne © Nadège Dell'Omo

Guidée par son instinct créatif et sans doute aussi par la sagesse populaire, l’auteure se mit à chercher des remèdes doux et préventifs sans passer par la case pharmacologie. En quelques mois, Aude fabriquait elle-même tous ses produits (de soin et de beauté) à base d’huiles végétales, d’huiles essentielles et d’argiles. Son shampoing industriel ? Poubelle. Elle n’en avait plus besoin. Idem pour son déodorant de supermarché. Un long voyage aux USA lui avait démontré l’efficacité que pouvaient contenir un pot de crème de 15ml ainsi qu’une bouteille d’huile végétale d’avocat pour hydrater son visage et son corps durant plusieurs mois.

« Les ingrédients utilisés par Madeline sont efficaces, compréhensibles et sans risque pour la santé. »

Ouvrez bien vos mirettes, Mesdames ! Dans les cosmétiques « classiques », la (trop) longue liste d’ingrédients est souvent trompeuse. Première entourloupe : les trois quarts sont là pour faire illusion. Autrement dit, ceux-ci agissent sur la texture du produit, sur son odeur, sa couleur etc. mais n’ont strictement aucune action sur la peau (sans être pour autant « gratos »).

©Madeline fait donc le choix du petit nombre d’ingrédients, de bonne qualité et à fort potentiel d’action ; elle n’utilise aucun colorant, peu de parfum (de synthèse ou naturel). Des produits bruts et artisanaux, en somme, qui font « juste le boulot ».

L’utilisation de produits cosmétiques plus responsables n’est pas pour autant synonyme de déplaisir. Pour preuve, deux des sérums vendus sur le site de ©Madeline (« anti-âge » et « bonne-mine) : personnellement testés et 100% approuvés.

La crème à la noisette est une petite merveille convoquant des souvenirs d’enfance et la gelée à la rose est surprenante de fraîcheur ! En bref, l’expérience sensorielle est bel et bien là … Mon coup de cœur ? Le best-seller de ©Madeline, un déodorant en baume à base de bicarbonate ultra-efficace et ultra-économique (je n’en reviens toujours pas). Enfin, j’ai ouï dire que le baume pour bébé avait déjà impressionné de nombreux parents, en apaisant les irritations de leur progéniture. Et, cerise sur le gâteau (ou le biberon, c’est selon) toute la famille peut l’utiliser sans avoir à porter de couches.

Que demander de plus ? Davantage de produits « naturels » au rayon « beauté éternelle » ?

Deuxième arnaque de l’industrie cosmétique : le « greenwashing ». Tout ce qui est présenté comme « naturel » ne signifie aucunement : « sans danger pour la santé ». En effet, si on vous vendait un produit 100% « green » dont la recette miracle serait à base d’arsenic, pas sûre que vous vous laisseriez « naturellement » tenter.

Plus sérieusement, l’exemple de la sauge est parlant. À priori inoffensive, cette dernière est pourtant fortement déconseillée aux femmes ayant des soucis hormonaux ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes. Les plantes ont donc des vertus et des contre-indications. C.Q.F.D. À contrario, des conservateurs synthétiques acceptés par de grands labels bio ne représentent aucun danger et, c’est pourquoi, il arrive, parfois, à ©Madeline d’en utiliser.

« On m’a offert un jour une crème pour les mains bio aux sels de la Mer Morte – qui provenait d’une boutique bio en Suisse. J’ai tout de suite regardé les ingrédients et c’était la catastrophe » raconte Aude Seigne.

Troisième arnaque (ça commence à faire beaucoup, non ?) Les grandes marques de l’industrie cosmétique savent pertinemment qu’elles utilisent dans leurs recettes des ingrédients sujets à controverse comme, par exemple, le phénoxyéthanol (un conservateur de synthèse toxique à haute dose pour le foie, suspecté d’être allergène, cancérogène etc,) mais celles-ci continuent de le faire. Question. Ces braves industriels nous mentiraient-ils pour faire du profit au détriment de notre santé ? (Naaaan !)

Le saviez vous ? Ce qu’on met sur le corps est tout aussi important que ce que l’on mange puisque c’est également absorbé par l’organisme. Alors qu’attendons-nous pour faire un pied de nez à l’industrie cosmétique dont l’obsession consiste à nous pousser dans la ronde frénétique du paraître ?

Photo © Madeline Cosmétiques

©Madeline s’évertue à développer chaque jour une peu plus un business responsable, travaillant le « zéro-déchet », le « local », « sans matière animale » (à l’exception du baume à lèvres qui contient du miel). Des produits simples, malins, fabriqués près de chez nous dans le quartier Saint-Jean à Genève, qui nous font du bien (pour de vrai), sans conséquence sur la santé et l’environnement.

« Il n’y a pas besoin de placer des mots rares pour écrire un bon texte, tout comme il n’y a pas besoin de résine amazonienne pour créer un bon produit. »

Avec les produits ©Madeline, nous redonnons du sens à notre acte d’achat tout en soutenant une créatrice qui, au travers de sa production cosmétique, trouve une complémentarité parfaite à son travail intellectuel. Dans ses livres, Aude Seigne poétise le monde et dans sa cuisine, elle en tire des recettes, travaille les matières physiques, transforme l’univers qui l’entoure avec dextérité et bienveillance. Des valeurs à consommer sans modération.

S.D

*Maison de Rousseau et de la Littérature

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